En 2010, j'ai passé un an à Dakar sans jamais quitter la ville. J'adore Dakar, j'étais si heureuse ! Mais lorsque je suis rentrée en France, j'ai fait une promenade, et j'ai entendu le vent dans les arbres. Ce son caressait mon oreille: j'avais tant manqué de cette présence de la Nature ! De sa douceur !
Aujourd'hui, nous sommes déconfinés et pouvons de nouveau baigner dans les parfums du chèvrefeuille. Mais la culture est en souffrance, et si le monde est beau, il passe à côté de ce souffle qui fait vibrer les cordes de nos émotions: les spectacles vivants, les salons de livres et leurs rencontres inoubliables, les concerts qu'on partage une fois, une seule, ensemble...
La culture vivante qui rapproche sans écran et qui lève les masques est le grand absent indispensable.
Merci de nous ramener à la réalité et au goût des choses simple. Tu nous cultive cette pleine conscience de la valeur des choses et des gens qui nous entourent.